Plongez avec Coral Guardian !
Cette annĂ©e, nous avons rejoint le collectif 1% for the planet, ce qui nous offre la possibilitĂ© de cĂ´toyer et collaborer avec des acteurs partageant nos valeurs et notre volontĂ© de se bouger pour l’environnement !
Nous avons ainsi fait le choix de soutenir la superbe association  Coral Guardian, qui protège et restaure les récifs de coraux dans le monde.
Rencontre avec Coco Tamlyn, responsable communication de l’association.
©Martin Colognoli
Bonjour Coco, peux-tu nous en dire un peu plus sur Coral Guardian ?
Nous sommes une association française de loi 1901, fondĂ©e en 2012, qui a pour but de protĂ©ger et restaurer les Ă©cosystèmes coralliens en impliquant les populations locales.Â
Comment a débuté votre aventure ?
Après un an en Indonésie, notre co-fondateur Martin Colognoli a travaillé dans une entreprise d’élevage de poissons tropicaux pour l’exportation vers des pays européens. Il y découvre les conditions désastreuses des techniques utilisées pour l’élevage et l’exportation de ces espèces, et leur impact néfaste sur les récifs coralliens.
C’est suite à cette prise de conscience que l’association Coral Guardian a été fondée, au travers notamment du programme participatif « Adopte un corail » qui permet à toute personne de s’impliquer directement dans la conservation des écosystèmes coralliens.
©Martin Colognoli
Quelles sont les actions que vous menez au quotidien ?
Les actions de notre association sont organisĂ©es selon trois axes principaux.Â
Tout d’abord, nous menons des programmes de conservation marine participative qui impliquent les communautĂ©s locales. Les techniques de restauration varient selon le contexte du projet. Par exemple, pour certains projets, notre technique est basĂ©e sur la fragmentation corallienne : des fragments de coraux ayant survĂ©cu aux pressions locales (appelĂ©s « fragments d’opportunité ») sont collectĂ©s sur la zone, et transplantĂ©s sur des structures solides (appelĂ©es « nurseries ») pour leur permettre un dĂ©veloppement dans des conditions optimales, et ainsi redonner vie au rĂ©cif.Â
 Deuxièmement, nous menons des programmes de sensibilisation, Ă la fois au niveau local et international. Localement, nous sensibilisons des enfants dans des Ă©coles, des pĂŞcheurs, ainsi que des touristes, des plongeurs et des capitaines de bateau. Cela implique la sensibilisation Ă l’importance des rĂ©cifs coralliens localement, mais aussi aux gestes Ă Ă©viter pour ne pas les perturber ou les endommager. Ă€ l’international, nous sensibilisons au travers de notre programme « Adopte un corail », Ă travers notre kit de sensibilisation disponible Ă tous, et au travers de divers Ă©vĂ©nements.Â
 Troisièmement, nous utilisons la science pour effectuer un suivi et des analyses Ă la fois biologiques et sociales de nos projets sur le terrain. Ceci nous permet de voir l’évolution concrète de nos programmes, et de sensibiliser d’autant plus Ă l’importance et Ă l’utilitĂ© de nos actions. Notre Ă©quipe rĂ©dige Ă©galement un article scientifique vulgarisĂ© par mois, sur des sujets scientifiques liĂ©s aux Ă©cosystèmes coralliens, pour rendre les sciences marines plus accessibles Ă tous. Â
©Coral GuardianÂ
Aujourd’hui quelles sont principalement vos zones d’intervention dans le monde ?
Depuis 2015, nous agissons en collaboration avec l’association locale WES en Indonésie, pour notre projet pilote situé autour de l’île d’Hatamin, près du parc national de Komodo. Les récifs de la zone avaient été détruits à la pêche à la dynamite.
Depuis le dĂ©but du projet, plus de 40,000 coraux ont Ă©tĂ© transplantĂ©s, avec un retour de 5 fois plus d’espèces de poissons et 30 fois plus de poissons en quatre ans seulement. Une Ă©quipe de 8 personnes locales sont salariĂ©es de l’association et travaillent Ă plein temps pour le projet. Â
Depuis fin 2020, nous collaborons Ă©galement avec l’association locale Equilibrio Marino en Espagne, dans la zone de Punta de la Mona en MĂ©diterranĂ©e. Ici, les taux de pollution sont Ă©levĂ©s et ont dĂ©gradĂ© l’écosystème marin. Ce projet a donc pour but de nettoyer les fonds marins, de restaurer les Ă©cosystèmes coralliens prĂ©sents dans la zone, et de sensibiliser les populations locales. Depuis le dĂ©but du projet, 258 coraux ont Ă©tĂ© transplantĂ©s sur la zone, 270 kg de dĂ©tritus marins ont Ă©tĂ© collectĂ©s, et 291 personnes ont Ă©tĂ© sensibilisĂ©es.Â
A quel point est-ce important pour vous d’impliquer les populations locales dans la prĂ©servation et la conservation de rĂ©cifs ?
Pour nous, la restauration de récif est avant tout un outil de sensibilisation qui permet de démontrer rapidement aux communautés locales qu’il existe des solutions concrètes, et que la restauration et la protection de la biodiversité marine locale est importante pour eux que ce soit au niveau économique ou alimentaire.
C’est l’implication d’acteurs locaux qui rend les projets durables : en prenant conscience de l’importance des ces Ă©cosystèmes dont ils dĂ©pendent pour vivre, ils deviennent les principaux acteurs de leur protection.Â
©Rafael Fernandez Caballero
Quels sont vos projets pour 2021 ?
En 2021, nous continuons d’agir en Indonésie et en Espagne avec des actions régulières, et un suivi toutes les semaines.
Nous aimerions continuer à développer nos actions d’accompagnement à d’autres associations dans le monde au travers de notre programme du Blue Center, une formation ouverte à tout porteur de projet souhaitant développer son propre projet de conservation des écosystèmes coralliens. Un dossier de candidature est disponible sur notre site ici.
Nous avons également une exposition photographiques en cours au Musée Océanographique de Monaco.
Si vous deviez donner un conseil afin d’avoir un mode de vie plus durable au bureau lequel serait-il ?
Difficile pour nous de choisir un seul conseil pour un mode de vie plus durable au bureau. Entre autres, il faut penser à réduire sa consommation de viande et de poisson autant que possible, à privilégier des modes de transport plus écologiques et éviter le plastique à usage unique.
Merci Coco et Ă bientĂ´t !
Envie de faire d’autres rencontres positives et durables ?
Partez Ă la rencontre de Julien, le co-fondateur de Blutopia, le mĂ©dia qui fait des vagues !Â
Découvrez le parcours de Sarah Hauser, Windsurfeuse professionnelle, qui concilie sa vie d’athlète avec ses engagements pour la préservation de d’environnement.
Cette annĂ©e, nous avons rejoint le collectif 1% for the planet, ce qui nous offre la possibilitĂ© de cĂ´toyer et collaborer avec des acteurs partageant nos valeurs et notre volontĂ© de se bouger pour l’environnement !
Nous avons ainsi fait le choix de soutenir la superbe association  Coral Guardian, qui protège et restaure les récifs de coraux dans le monde.
Rencontre avec Coco Tamlyn, responsable communication de l’association.
©Martin Colognoli
Bonjour Coco, peux-tu nous en dire un peu plus sur Coral Guardian ?
Nous sommes une association française de loi 1901, fondĂ©e en 2012, qui a pour but de protĂ©ger et restaurer les Ă©cosystèmes coralliens en impliquant les populations locales. Â
Comment a débuté votre aventure ?
Après un an en Indonésie, notre co-fondateur Martin Colognoli a travaillé dans une entreprise d’élevage de poissons tropicaux pour l’exportation vers des pays européens. Il y découvre les conditions désastreuses des techniques utilisées pour l’élevage et l’exportation de ces espèces, et leur impact néfaste sur les récifs coralliens.
C’est suite à cette prise de conscience que l’association Coral Guardian a été fondée, au travers notamment du programme participatif « Adopte un corail » qui permet à toute personne de s’impliquer directement dans la conservation des écosystèmes coralliens.
©Martin Colognoli
Quelles sont les actions que vous menez au quotidien ?
Les actions de notre association sont organisĂ©es selon trois axes principaux.Â
Tout d’abord, nous menons des programmes de conservation marine participative qui impliquent les communautĂ©s locales. Les techniques de restauration varient selon le contexte du projet. Par exemple, pour certains projets, notre technique est basĂ©e sur la fragmentation corallienne : des fragments de coraux ayant survĂ©cu aux pressions locales (appelĂ©s « fragments d’opportunité ») sont collectĂ©s sur la zone, et transplantĂ©s sur des structures solides (appelĂ©es « nurseries ») pour leur permettre un dĂ©veloppement dans des conditions optimales, et ainsi redonner vie au rĂ©cif.Â
 Deuxièmement, nous menons des programmes de sensibilisation, Ă la fois au niveau local et international. Localement, nous sensibilisons des enfants dans des Ă©coles, des pĂŞcheurs, ainsi que des touristes, des plongeurs et des capitaines de bateau. Cela implique la sensibilisation Ă l’importance des rĂ©cifs coralliens localement, mais aussi aux gestes Ă Ă©viter pour ne pas les perturber ou les endommager. Ă€ l’international, nous sensibilisons au travers de notre programme « Adopte un corail », Ă travers notre kit de sensibilisation disponible Ă tous, et au travers de divers Ă©vĂ©nements.Â
 Troisièmement, nous utilisons la science pour effectuer un suivi et des analyses Ă la fois biologiques et sociales de nos projets sur le terrain. Ceci nous permet de voir l’évolution concrète de nos programmes, et de sensibiliser d’autant plus Ă l’importance et Ă l’utilitĂ© de nos actions. Notre Ă©quipe rĂ©dige Ă©galement un article scientifique vulgarisĂ© par mois, sur des sujets scientifiques liĂ©s aux Ă©cosystèmes coralliens, pour rendre les sciences marines plus accessibles Ă tous. Â
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©Coral Guardian
Aujourd’hui quelles sont principalement vos zones d’intervention dans le monde ?
Depuis 2015, nous agissons en collaboration avec l’association locale WES en Indonésie, pour notre projet pilote situé autour de l’île d’Hatamin, près du parc national de Komodo. Les récifs de la zone avaient été détruits à la pêche à la dynamite.
Depuis le dĂ©but du projet, plus de 40,000 coraux ont Ă©tĂ© transplantĂ©s, avec un retour de 5 fois plus d’espèces de poissons et 30 fois plus de poissons en quatre ans seulement. Une Ă©quipe de 8 personnes locales sont salariĂ©es de l’association et travaillent Ă plein temps pour le projet. Â
Depuis fin 2020, nous collaborons Ă©galement avec l’association locale Equilibrio Marino en Espagne, dans la zone de Punta de la Mona en MĂ©diterranĂ©e. Ici, les taux de pollution sont Ă©levĂ©s et ont dĂ©gradĂ© l’écosystème marin. Ce projet a donc pour but de nettoyer les fonds marins, de restaurer les Ă©cosystèmes coralliens prĂ©sents dans la zone, et de sensibiliser les populations locales. Depuis le dĂ©but du projet, 258 coraux ont Ă©tĂ© transplantĂ©s sur la zone, 270 kg de dĂ©tritus marins ont Ă©tĂ© collectĂ©s, et 291 personnes ont Ă©tĂ© sensibilisĂ©es.Â
Â
A quel point est-ce important pour vous d’impliquer les populations locales dans la prĂ©servation et la conservation de rĂ©cifs ?
Pour nous, la restauration de récif est avant tout un outil de sensibilisation qui permet de démontrer rapidement aux communautés locales qu’il existe des solutions concrètes, et que la restauration et la protection de la biodiversité marine locale est importante pour eux que ce soit au niveau économique ou alimentaire.
C’est l’implication d’acteurs locaux qui rend les projets durables : en prenant conscience de l’importance des ces Ă©cosystèmes dont ils dĂ©pendent pour vivre, ils deviennent les principaux acteurs de leur protection.Â
©Rafael Fernandez Caballero
Quels sont vos projets pour 2021 ?
En 2021, nous continuons d’agir en Indonésie et en Espagne avec des actions régulières, et un suivi toutes les semaines.
Nous aimerions continuer à développer nos actions d’accompagnement à d’autres associations dans le monde au travers de notre programme du Blue Center, une formation ouverte à tout porteur de projet souhaitant développer son propre projet de conservation des écosystèmes coralliens. Un dossier de candidature est disponible sur notre site ici.
Nous avons également une exposition photographiques en cours au Musée Océanographique de Monaco.
Si vous deviez donner un conseil afin d’avoir un mode de vie plus durable au bureau lequel serait-il ?
Difficile pour nous de choisir un seul conseil pour un mode de vie plus durable au bureau. Entre autres, il faut penser à réduire sa consommation de viande et de poisson autant que possible, à privilégier des modes de transport plus écologiques et éviter le plastique à usage unique.
Merci Coco et Ă bientĂ´t !
Envie de faire d’autres rencontres positives et durables ?
Partez Ă la rencontre de Julien, le co-fondateur de Blutopia, le mĂ©dia qui fait des vagues !Â
DĂ©couvrez le parcours de Sarah Hauser, Windsurfeuse professionnelle, qui concilie sa vie d’athlète avec ses engagements pour la prĂ©servation de d’environnement.Â